Barty sur le Toit du Monde

C’est fait.
En surclassant la 19e joueuse Mondiale, l’Allemande Julia Georges, l’Australienne Ashleigh Barty devient à 23 ans et des poussières, la 27e N°1 mondiale de l’ère Open. Elle confirme de la plus belle des manières sa main mise sur le tennis mondial, deux semaines seulement après sa consécration dans un titre majeur à la porte d’Auteuil de Paris.
Coiffant au poteau sa cadette de 21 ans, la Nippone Naomi Osaka à la plus haute marche du classement mondial, elle ne fait que confirmer le passage de témoin de la vieille génération des Williams, Kerber, Azarenka, Kvitova, Wozniacki… vers la nouvelle vague qui ne cède plus rien aux légendes, rien qu’en contemplant le top 10 on comprend mieux le bouleversement qui est en train de se produire, avec la leader et sa dauphine à l’ages respectifs de 23 et 21 ans et avec 50% de l’équipe du même club du Top 10 sous les 30 ans.
D’un autre coté et dans le même contexte, chez les vieux briscards de l’ATP, nos champions légendaires du BIG four ne sont absolument pas prêts à céder les avants postes à la nouvelle vague. Rien qu’à voir le rouleau compresseur Nadal et ses exploits lors la la conquête de son 12e sacre à Rolland Garros, qualifié par les spécialistes avertis comme le plus grand exploit , non pas de l’histoire du Tennis, mais tout bonnement de l’histoire du sport, nous pourrons imaginer le désarrois de la nouvelle vague des Thiem, Zverev, Medvedev, Coric, Khachanov, Goffin… qui n’arrive pas à se frayer le moindre petit chemin parmi les mythiques 53 fois champions du Grand Chelem.
Aujourd’hui les vieux briscards remuent encore le couteau dans la plaie, puisque deux joueurs dont l’age cumulé dépasse les 75 ans, en l’occurrence l’inusable Maestro, le plus grand tennisman de tous les temps, à bientôt 38 ans, qui s’est baladé pour la nième fois au Gary Weber de Halle, en s’imposant en finale face au « Petit Federer » David Goffin en 2 petits sets. Alors que son vieux camarade, le surprenant Espagnol Feliciano Lopez qui s’est offert le scalp de son pote de 34 ans le Français Gilles Simon (encore un trentenaire) en finale du Queens 500 de Londres, réalisant à plus de 37 ans, un super come-back avec 60 places de gagnées dans la hiérarchie Mondiale.
Un Grand Merci à ces légendes qui n’arrêtent pas de nous émerveiller par leur engagement et leur panache et on leur donne rendez-vous dans une semaine sur le gazon Londonien de Wimbledon.

Crédit Photo : Tennis.com

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